Cette douce pluie Grise et recueillie
Sous sa pèlerine
Lentement chemine
De ses doigts de laine
Voilà qu’elle égrène
Son long chapelet
Au fil des forêts.
Des feuilles dorées
Volent écharpées,
A ses cheveux d’eau
Se collent bientôt.
Et le vieux clocher,
Se met à sonner
En jetant au vent
Ses pigeons d’argent.
Dans ce vieux village
Si calme et si sage
On pourrait penser
Que rien n’a changé
Et que dans cent ans
Les Cavillarguais
Et leurs descendants Parleront français.
Laurence Guillon