La dame de onze heures

Affichage des articles dont le libellé est Voyage autour de ma chambre. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Voyage autour de ma chambre. Afficher tous les articles

dimanche 25 juin 2023

Les Buissonnantes et la gemmothérapie

 


Du Vaucluse aux Pyrénées

L’équipe des Buissonnantes 

 cueillent à la main des plantes fraîches et sauvages. 

En septembre, vous découvrirez leur nouvelle marque de gemmothérapie 100% française et biologique dans leur boutique en ligne. 

Notons au passage le design raffiné 

d’Eleonore___m 

que nous apprécions tout particulièrement.

D'ici là, n'oubliez pas d'en découvrir d'avantage 

sur la gemmothérapie et leur marque

 

vendredi 3 mars 2023

Soutenez l'ouverture du collège Montessori Saint-Louis à Ouches, à proximité de Roanne

 

pour la rentrée de septembre 2023.



    Vidéo de présentation: Olga Valeska 

 
C’est un réel bonheur pour les parents d'élèves de contribuer à la naissance d’un tel lieu et de vous en dire plus sur ce qui se prépare !
Maria Montessori a pensé un environnement riche et passionnant pour les adolescents, au plus près des spécificités de cet âge de transition si délicate. 

                  Un potager ainsi qu'un poulailler seront installés dans le terrain

 

Dans ce collège, savoirs, transmission et vie de groupe se déclinent dans tous les aspects du quotidien. Un lieu d’épanouissement des élèves dans un cadre bienveillant qui promeut l’apprentissage de l’autonomie.


Pour que ce lieu prenne la forme qui rendra tout le projet possible, à présent ils ont besoin de vous. Vous êtes des proches, ou des moins proches, leur projet vous plaît, vous interpelle ?
Pour mieux connaître ce qu’est un collège Montessori, rendez-vous sur cette page, elle vous renseignera aussi sur les travaux qui les attendent, sur leurs besoins financiers. 

Ouverture du collège Montessori

 

                      Des travaux estimés à plus de 100.000 €

Si vous aussi vous pensez qu’il serait beau qu’un tel lieu voit le jour, n’hésitez pas à les aider et à contribuer ainsi à bâtir des alternatives qui enrichissent le monde !
En leur nom à tous, merci ! 

 

 

 

 

 

 

mardi 24 janvier 2023

dimanche 15 janvier 2023

Miss Maud Silver tricotte à la manière continentale



[…] Son grand sac noir était à ses pieds sur le sol. Il était ouvert et contenait une pelote de laine bleue pâle avec laquelle elle tricotait un gilet douillet et une barboteuse pour la petite Joséphine de sa nièce Ethel Burkett. Elle gardait les mains très bas sous les genoux, tenant les aiguilles à la manière continentale, comme une institutrice allemande, Fraülein Stein, le leur avait enseigné, à Cécilia et à elle-même lorsqu’elles étaient à l’école. Cette méthode offre le grand avantage de rendre pratiquement impossible de sauter une maille. Si bien qu’il n’est nécessaire de surveiller ni les mains ni l’ouvrage. Miss Silver ne jetait qu’un coup d’œil épisodique au cliquetis rapide de ses aiguilles ou au tricot bleu qui s’allongeait. […]

 

Patricia Wentworth

Miss Silver entre en scène

Éditions 10/18  Grands détectives

Page 203

 




 [...] On peut estimer qu'Agatha Christie a largement repris ce modèle d'héroïne : le neveu, le tricot, les citations de Tennyson..., tout y est, à un point troublant de similitude. Certes, d'autres auteurs ont aussi eu à cette époque leurs "Miss ou Mrs quelque chose" (Miss Seeton chez Heron Carvic, Mrs Bradley chez Gladys Mitchel...) mais aucune de ces dames n'arrive à la somme de points communs qu'on peut constater entre Miss Silver et Miss Marple. La différence entre les deux "Miss"réside plutôt dans le traitement des intrigues : étude psychologique des personnages plus poussée chez Agatha Christie, romanesque plus poussé chez Patricia Wentworth. [...]
Source

 À noter que la Miss Marple  d'Agatha Christie  n'apparaît qu'en 1932, et que Patricia Wentworth la « considère alors comme un strict plagiat de sa propre création »

 

mardi 7 juillet 2020

Les haies de Benjes de La dame de onze heures

 

  


                                   Souvent je pense à vous, quand je travaille à construire des haies mortes. Qu'elle bonne idée vous avez eu. Je ne vous remercierai jamais assez.

Pour ma première haie, j’ai utilisé la structure de celle du  buis détruite par la Pyrale. Cette haie fut facile à faire ; je n'avais qu'à glisser les bois entre les branches.  Celle construite avec  la haie de  thuyas, desséchée par un terrible champignon, le Phytophthora cinnamomi , fût vraiment complexe à faire. Plantés alignés, ils offraient peu de possibilité pour glisser les branches de  bois. J'ai dû les fixer avec des attaches. 

Croyant bien faire, j'ai  utilisé les branches de ces arbustes qui séchaient sur place. Il s'avère que la haie n'était pas très esthétique. J’ai donc éliminé tout ce qui vieillissait mal pour ne garder que les branches les plus belles, prises dans l’élagage des frênes ainsi que des branches de noisetiers.

D'autres haies ont été faites de toutes pièces, avec les moyens du bord. Piquets de fer rouillés, poteaux de bois. L'assaut des tempêtes les ont laissé de guingois. 

Qu'importe. Voilà qui fait tout leur charme. 

 La vigne vierge, le gaillet gratteron,  grimpent allègrement. Par endroit l'herbe a poussée alors que le terrain désespérait de voir pousser quoique ce soit, de nouvelles essences d'arbres ont vu le jour. Les oiseaux se perchent, le soleil filtre ses rayons, les capucines grimpent. Même, une glycine que j'ai posée dans un coin - tout contre -  sans plus m'en occuper,  s’installe lentement sur une de mes haies de Benjes qui confèrent à mon jardin un aspect fou et non conventionnel, à l'instar de mes patchworks, fous eux-aussi. 
















dimanche 19 avril 2020

Voyage autour de ma chambre




Xavier de Maistre ou l'éloge du confinement 



Alors que le XVIIIème siècle regorge des – probablement – plus grands auteurs de langue française, comment de pas évoquer, en cette  actualité, le grand Xavier de Maistre. Né en 1763, soit cinq ans avant l’illustre Chateaubriand, il est le frère du grand contre-révolutionnaire Joseph.


Militaire, il est mis aux arrêts en 1790 à la suite d’un duel, il écrit le fameux Voyage autour de ma chambre. Cet ouvrage est non seulement précurseur du romantisme, mais il est aussi à méditer. Il s’agit d’une sorte d’éloge du confinement. Il meurt en 1852. Même sainte Thérèse de Lisieux y fait référence dans Histoire d’une âme (publié à titre posthume en 1898). Le Voyage sera publié en 1795 par l’auteur des Considérations sur la France. Dans son récit, composé de quarante-deux chapitres, Xavier nous invite à le suivre dans son lieu de confinement forcé, et à lire ses pensées sur le monde de l’époque, ses activités quotidiennes, en écrivant une sorte d’histoire de sa chambre.






Il est intéressant de constater que le personnage principal du Voyage est la chambre, Xavier de Maistre n’étant que l’habitant la commentant et la décrivant. Lui même parle, dès son premier chapitre, des « observations intéressantes (qu’il a) faites », de plus en souhaitant, grâce à son livre, que nous brisions notre ennui. Quand il présente son voyage, on peut déceler une certaine jubilation de l’auteur dans son confinement. Par ailleurs, dans le confinement que nous vivons actuellement, en 2020, il y a aussi une sorte de plaisir à redécouvrir plusieurs choses : sa famille, sa bibliothèque. Les deux sont probablement les plus belles occasions de profiter de l’enfermement car il s’agit du retour aux sources.

Il ne s’agit pas là de nous plonger dans une certaine nostalgie, mais au contraire un espoir, une espérance de sortie de confinement, car celui-ci permettra de redécouvrir notre vie avant enfermement à domicile. La sortie du confinement sera un moment très conservateur, car les habitudes reprendront. Par son, ou plutôt « le », Voyage, Xavier de Maistre écrit une œuvre particulièrement moderne. À l’heure de l’inventaire – Xavier en fait non seulement un, mais il le décrit et nous laisse rêveur quand à la beauté de ses propos, car l’écrivain sait profiter de l’instant. Il sait profiter de l’amitié, comme le montre l’exemple touchant de sa chienne, malheureusement morte, qui serait même une métaphore de l’amour.






Maistre soutient alors que l’amour est avant tout une amitié. Maistre nous présente aussi ses amis du confinement, ses tableaux (durant la descriptions, Xavier se lance dans une tirade sur l’art, et plus particulièrement Raphaël). Quand il décrit cette décoration, il démontre un attachement à l’ancien, car l’enfermement le fait réfléchir. C’est pour cela que ce livre est non seulement philosophique, mais aussi est terre à terre. Xavier nous donne une leçon pour l’avenir. Alors que nous redécouvrons nos bibliothèques, à quel moment aurions-nous le temps de le faire si ce n’est durant des vacances ou la retraite ? C’est pour nous une invitation au voyage, et, comme il l’écrit lui même : « une nouvelle manière de voyager. » Aujourd’hui, dans la tragédie de l’inculture et de la société plus fascinée par un écran que des pages d’un livre sentant encore l’imprimerie, il est temps de repartir vers une recherche intellectuelle.

Cette recherche peut être due à un sentiment de solitude à combler, comme quelque chose à partager. Heureux soient les solitaires, ils ont tellement à nous apprendre sur une vie fermée et cultivée. Si le moine prie pour le autres, le solitaire se cultive pour les autres. Avec ce confinement « coronavirien », rien de tel que de voyager dans le repos, en faire un éloge comme l’écrivait Paul Morand. Si le Voyage est à la fois un rêve, une quête et une réalité, il permet l’évasion de l’esprit. Cet esprit, dont Xavier de Maistre sait manier d’une manière folle, notamment lorsqu’il compare son isolement et un voyage touristique (« ce voyage ne (lui) a rien coûté »), il sait que ce Voyage est un esprit qui est, comme l’écrivait Valéry : « une puissance de prêter à une circonstance actuelle les ressource du passé et les énergies du devenir ».






Voilà pourquoi Xavier est un romantique en devenir, et qu’il est comme Joseph, un contre-révolutionnaire. C’est grâce au passé que l’on peut s’en sortir. Si l’on dit qu’on est condamné à revivre son passé si on ne le connaît pas, ce confinement peut alors nous aider. Dès que nous avons un livre en bibliothèque, il a beau être très actuel (peu importe la date de sa publication, ce livre peut être prophétique, par exemple l’œuvre de Philippe Muray), il appartient déjà au passé, à l’histoire. Xavier de Maistre, enfilant sa tenue de voyage, qui n’est qu’autre que sa robe de chambre, nous emmène avec lui dans un univers qu’il souhaite nous faire connaître, à savoir son lit, ses tableaux, de ses romans (il est important pour l’auteur de le signaler) et ses pensées.

Au travers l’œuvre, nous voyageons dans l’esprit de Xavier de Maistre, un esprit de réconfort, de sourire, mais avant tout de culture et d’ouverture sur une pièce maîtresse de l’existence : la chambre. Bien que le confinement soit un acte politique, compliqué à vivre, Xavier nous propose une existence qui permet de connaître son passé, et mieux appréhender son futur, une nouvelle sensation que le déconfiné découvrira et exprimera, comme Xavier : 

« c’est aujourd’hui donc que je suis libre » !





La dame de onze heures a lu cet article 
de François Degets 
sur 



vendredi 18 janvier 2019

Olga sur la Volga


  

Imaginez-vous dans une cabane bien douillette. Une odeur de biscuit à la cannelle, du bois qui craque dans la cheminée. Un chat qui ronronne sur vos genoux, un livre de contes qui ne demande qu'à être lu. Dehors, par le conduit de la cheminée, la fumée s'élève comme une dame d'étoiles, rejoint l'infini ciel. De là-haut, vous imaginez la vue que vous pourriez avoir de votre chalet. Il est entouré d'une forêt de pins enneigés. Mais chut, ce n'est pas de la neige, c'est du sucre glace que les gnomes sont venus souffler sur les branches pendant que vous somnoliez. Bienvenue chez Olga Valeska.

La suite de cet article est à ire chez Lys Laverne





dimanche 4 mars 2018

Sauvons la Maison-École du "Grand Meaulnes"





A Épineuil le Fleuriel (Cher), notre association gère et anime depuis 1994 la Maison-Ecole où Alain-Fournier a passé son enfance et qui l’a inspiré pour l’écriture de son unique roman, Le Grand Meaulnes, vendu à plus de 6 millions d’exemplaires.
Reconstituée à l’identique d’une école de la Troisième République, composée de la mairie, des salles de classe et du logement de l’instituteur, notre école est ouverte à tout les publics (particuliers, groupes, scolaires) d’avril à novembre et propose une saison culturelle variée.
Nous ne sommes rattachés à aucune collectivité publique. Nous vivons essentiellement des entrées et de subventions qui diminuent ce qui menace l’équilibre financier de notre association et va conduire à une fermeture définitive du site.
Aujourd’hui, nous faisons appel à votre générosité pour continuer à faire vivre cette maison d’écrivain, maison des illustres, classée monument historique, lieu mythique du patrimoine littéraire français et site essentiel à la vie de notre village.

 Nous vous remercions par avance de votre générosité.








mardi 14 novembre 2017

La gazette de La dame de onze heures

Quelques rendez-vous à ne pas manquer!




Le marché de Noël d'Olga Valeska




à la salle des fêtes de Saint-Albin-de-Vaulserre 
(Isère, près de Pont-de-Beauvoisin)

Le samedi 18 novembre 2017
de 17 heures à 21 heures

 et

 le dimanche 19 novembre 2017
 de 
10 heures à 18 heures 








 ❄
❄❄
 ❄



    
 Le vernissage d'Eléonore M




 Le vendredi 17 novembre 2017


chez    Green Monsters
 5 rue Capitaine Robert Cluzan
Lyon 7




samedi 4 février 2017

Choses qui font naître un doux souvenir du passé

















 Ces  pochettes avaient été confectionnées pour  Les points de bonheur.
Elles font parties des petites choses qui font naître un doux souvenir du passé...

Comme
"Les roses trémières desséchées.
Les objets qui servirent à la fête des poupées.
Un petit morceau d’étoffe violette ou couleur de vigne, qui vous rappelle la confection d’un costume, et que l’on découvre dans un livre où il était resté, pressé.
Un jour de pluie, où l’on s’ennuie, on retrouve les lettres d’un homme jadis aimé.
Un éventail chauve-souris de l’an passé.
Une nuit où la lune est claire.".




 Extrait tiré des Notes de chevet par dame Sei Shônagon