Petite tenture murale pour chambre médiévale à retrouver dans Ma boutique
La dame de onze heures
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samedi 12 novembre 2016
mercredi 9 novembre 2016
Un vieux tissu
Un vieux tissu délibérément laissé en état par endroit...
Effiloché, râpé, usé, rapetassé avec des morceaux de tissu
et
mis en scène par Olga Valeska qui sait si bien mettre en image mes inspirations secrètes.
Effiloché, râpé, usé, rapetassé avec des morceaux de tissu
et
mis en scène par Olga Valeska qui sait si bien mettre en image mes inspirations secrètes.
Retrouvez-le dans ma Boutique
dimanche 31 janvier 2016
Pour Olga Valeska: Le temps de l’enfance
Petite couverture en cachemire
40 cm X 60 cm
La fuite de l'enfant sauvage
Olga Valeska - Autoportrait -
Instantanés du temps de l’enfance
Je me souviens ... malgré ma mémoire infidèle :
L’herbe … après : l’univers ! …Quelqu’un, là-bas, j’appelle.
Il me plaisait ainsi, dans l’air, d’appeler loin …
Le thym embaume – et le soleil dort … dans le foin.
Et puis ? Quel rêve encore me vient du premier âge ?
Le jardin – familiers m’étaient feuilles, visages …
Feuilles, visages, seuls. Rien que feuillage, gens !
Bout de sentier : je ris ! S’en retenir ? comment ?
Je cours, tête mêlée aux nuées, aux murmures.
Le souffle empli de ciel, l’œil – de hautes ramures !
Puis le ruisseau, la digue où vont mes pas joyeux …
De si loin les entendre ! Un « si loin » merveilleux !
Retour à la maison par l’herbe où l’on gambade
Et l’escalier ravi d’un bruit de galopade !
La chambre débordant d’avrils, d’ardents juillets !
J’y traînais ce corps mien … Les lèvres j’appuyais
A la vitre … Partir … vers rien – la transparence
Et sans limite, à fond, sentir …cette existence.
Ce poème est tiré de l'ouvrage
Breuvages d'ombre ( Napój cienisty,1936)
du poète Polonais Bolesław Leśmian
Traduction de Roger Legras
Je me souviens… malgré ma mémoire infidèle :
L’herbe… Après : l’univers ! … Quelqu’un, là-bas, j’appelle.
Il me plaisait ainsi, dans l’air, d’appeler loin…
Le thym embaume – et le soleil dort… dans le foin.
Et puis ? Quel rêve encor me vient du premier âge ?
Le jardin – familiers m’étaient feuilles, visages…
Feuilles, visages, seuls. Rien que feuillage, gens !
Bout de sentier : je ris ! S’en retenir ? Comment ?
Je cours, tête mêlée aux nuées, aux murmures.
Le souffle empli de ciel, l’œil – de hautes ramures !
Puis le ruisseau, la digue où vont mes pas joyeux…
De si loin les entendre ! Un « si loin » merveilleux !
Retour à la maison par l’herbe où l’on gambade
Et l’escalier ravi d’un bruit de galopade !
La chambre débordant d’avrils, d’ardents juillets !
J’y traînais ce corps mien… Les lèvres j’appuyais
A la vitre… Partir… vers rien – la transparence
Et sans limite, à fond, sentir… cette existence.
dans Breuvages d’ombre (1936)
Traduction de Roger Legras.
- See more at: http://www.recoursaupoeme.fr/boleslaw-le%C5%9Bmian/instantan%C3%A9s-du-temps-de-l%E2%80%99enfance#sthash.6r5clYbH.dpuf
L’herbe… Après : l’univers ! … Quelqu’un, là-bas, j’appelle.
Il me plaisait ainsi, dans l’air, d’appeler loin…
Le thym embaume – et le soleil dort… dans le foin.
Et puis ? Quel rêve encor me vient du premier âge ?
Le jardin – familiers m’étaient feuilles, visages…
Feuilles, visages, seuls. Rien que feuillage, gens !
Bout de sentier : je ris ! S’en retenir ? Comment ?
Je cours, tête mêlée aux nuées, aux murmures.
Le souffle empli de ciel, l’œil – de hautes ramures !
Puis le ruisseau, la digue où vont mes pas joyeux…
De si loin les entendre ! Un « si loin » merveilleux !
Retour à la maison par l’herbe où l’on gambade
Et l’escalier ravi d’un bruit de galopade !
La chambre débordant d’avrils, d’ardents juillets !
J’y traînais ce corps mien… Les lèvres j’appuyais
A la vitre… Partir… vers rien – la transparence
Et sans limite, à fond, sentir… cette existence.
dans Breuvages d’ombre (1936)
Traduction de Roger Legras.
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Je me souviens… malgré ma mémoire infidèle :
L’herbe… Après : l’univers ! … Quelqu’un, là-bas, j’appelle.
Il me plaisait ainsi, dans l’air, d’appeler loin…
Le thym embaume – et le soleil dort… dans le foin.
Et puis ? Quel rêve encor me vient du premier âge ?
Le jardin – familiers m’étaient feuilles, visages…
Feuilles, visages, seuls. Rien que feuillage, gens !
Bout de sentier : je ris ! S’en retenir ? Comment ?
Je cours, tête mêlée aux nuées, aux murmures.
Le souffle empli de ciel, l’œil – de hautes ramures !
Puis le ruisseau, la digue où vont mes pas joyeux…
De si loin les entendre ! Un « si loin » merveilleux !
Retour à la maison par l’herbe où l’on gambade
Et l’escalier ravi d’un bruit de galopade !
La chambre débordant d’avrils, d’ardents juillets !
J’y traînais ce corps mien… Les lèvres j’appuyais
A la vitre… Partir… vers rien – la transparence
Et sans limite, à fond, sentir… cette existence.
dans Breuvages d’ombre (1936)
Traduction de Roger Legras.
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L’herbe… Après : l’univers ! … Quelqu’un, là-bas, j’appelle.
Il me plaisait ainsi, dans l’air, d’appeler loin…
Le thym embaume – et le soleil dort… dans le foin.
Et puis ? Quel rêve encor me vient du premier âge ?
Le jardin – familiers m’étaient feuilles, visages…
Feuilles, visages, seuls. Rien que feuillage, gens !
Bout de sentier : je ris ! S’en retenir ? Comment ?
Je cours, tête mêlée aux nuées, aux murmures.
Le souffle empli de ciel, l’œil – de hautes ramures !
Puis le ruisseau, la digue où vont mes pas joyeux…
De si loin les entendre ! Un « si loin » merveilleux !
Retour à la maison par l’herbe où l’on gambade
Et l’escalier ravi d’un bruit de galopade !
La chambre débordant d’avrils, d’ardents juillets !
J’y traînais ce corps mien… Les lèvres j’appuyais
A la vitre… Partir… vers rien – la transparence
Et sans limite, à fond, sentir… cette existence.
dans Breuvages d’ombre (1936)
Traduction de Roger Legras.
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dans Breuvages d’ombre (1936)
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Instantanés du temps de l’enfance
dimanche 3 janvier 2016
La petite espérance
L'Espérance est une petite fille de rien du tout.
Qui est venue au monde le jour de Noël de l'année dernière.
Qui joue encore avec le bonhomme Janvier.
Avec ses petits sapins en bois d'Allemagne couverts de givre peint.
Et avec son bœuf et son âne en bois d'Allemagne.
Peints.
Et avec sa crèche pleine de paille que les bêtes ne mangent pas.
Puisqu'elles sont en bois.
C'est cette petite fille pourtant qui traversera les mondes.
Cette petite fille de rien du tout.
Elle seule, portant les autres, qui traversera les mondes révolus.
Le Porche du mystère de la deuxième vertu
Charles Péguy
Petite tenture murale
50 cm X 32 cm
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