La dame de onze heures

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mardi 25 avril 2017

Des travaux de l'aiguille et du ménage



"Depuis, j'ai toujours aimé le travail à l'aiguille, et c'est pour moi une récréation où je me passionne quelquefois jusqu'à la fièvre.".




Texte que j'avais recopié il y a fort longtemps.
Il fait partie des belles lettres des choses ... des petites choses 
que l'on retrouve avec tendresse  au gré d'un  rangement de printemps.



vendredi 13 janvier 2017

L'invitation chez La dame de onze heures



 Les soirées magiques d'hiver au coin du feu avec Olga Valeska

Pour regarder cette soirée magique  appuyer  sur la flèche et mettez le son.

samedi 24 décembre 2016

Elle l'emmaillota et le coucha dans une étable






Puer natus est nobis, et fílius datus est nobis : cuius impérium super húmerum eius : et vocábitur nomen eius magni consílii Angelus. 

Un enfant nous est né, un fils nous est donné : la souveraineté repose sur son épaule : et on l’appellera le Messager d’en haut




lundi 28 novembre 2016

La tasse de thé




 Tout en me promenant "Du côté de chez  Gwladyss", j'ai trouvé cette image animée.

Je suis comme une enfant quand je la  regarde!
Le napperon sur le plateau d'argent, la tasse, sa couleur bleue, ... 

La petite passoire ouvragée, noircie par le tanin du thé...
J'aperçois le crémier. Un bol avec du sucre... peut-être...
Est-ce du thé de Noël?

Oh! Que tout ceci est beau  dans mon décor! N'est-ce pas?



mardi 8 novembre 2016

Comme un avant-goût de Noël!

L'année passée elle était venue me dire:




avec cette manière si particulière de dire les choses de la vie ...






 Ainsi,  c'est la tradition chez La dame de onze heures!
Sa petite carte qui annonce le  marché de Noël auquel elle participe, 
est toujours la première lumière posée sur le vieux buffet...
Comme un avant-goût de Noël.








Une joyeuse mise en scène photographiée par  Olga Valeska
nous montre son talent de brodeuse et de conteuse.
Un ensemble de toilette pour la petite Jacobée.




samedi 1 octobre 2016

Le poêle



Les Poêles 


 L'animation des poêles est en raison inverse de la clémence du temps.

Mais comment, à ces tours modestes de chaleur, témoigner bien notre reconnaissance ?

Nous qui les adorons à l'égal des troncs d'arbres, radiateurs en été d'ombre et fraîcheurs humides, nous ne pouvons pourtant les embrasser. Ni trop, même, nous approcher d'eux sans rougir... Tandis qu'eux rougissent de la satisfaction qu'ils nous donnent.
Par tous les petits craquements de la dilatation ils nous avertissent et nous éloignent.

Comme il est bon, alors, d'entrouvrir leur porte et de découvrir leur ardeur : puis d'un tison sadique agir au fond du kaléidoscope, changeant du noir au rouge et du feu au gris-tendre les charbons en la braise et les braise en cendres.

S'ils refroidissent, bientôt un éternuement sonore vous avertit du rhume accouru punir vos torts.
Les rapports de l'homme à son poêle sont bien loin d'être ceux du seigneur à valet.


Francis Ponge
 Le Parti pris des choses


Photographie Olga Valeska

jeudi 21 avril 2016

Et toujours cette maison exquise, Miraculeuse et drôle...



 Monsieur de onze heures flâne  dans la "maison exquise,  Miraculeuse et drôle...". C'est  ainsi que je vois les mots sur ce qu'il voit.

 Le poème d'Arséni Tarkovski  commence  comme une comptine...

  La maison avait trois fenêtres ...


Je pense à la voix de Bruno Ganz pour le lire 

"La maison avait trois fenêtres, cette teinte même, que le spectre solaire n’offre pas.".
La voix de   Als das Kind Kind war, dans Les ailes du désir -
Arséni Tarkovski
Arséni Tarkovski
Arséni Tarkovski



La maison avait trois fenêtres
Cette teinte même
Que le spectre solaire
N’offre pas.
Une couleur hors arc-en-ciel,
Un tel vert
Qu’à la fenêtre de ma chambre
Je priais sur lui.
Je croyais que du Paradis,
Comme le plus beau des rêves,
Sans changer son principe
Il était descendu.
Et toujours cette maison exquise,
Miraculeuse et drôle,
Dans son vert émeraude
Se tient devant moi.
Et on fermait les volets
Et parfois dans la journée
À  l’intérieur on jouait de quelque chose
Et on y chantait quelque chose.
Et la nuit sur le perron
C’était les adieux.
Dans l’obscurité
On allumait les feux
De lanternes de papier. 




samedi 16 janvier 2016

La neige est tombée pendant la nuit...



Je flâne  dans ce jour d’hiver de  Pierre Bonnard
 


  Ce matin, les peaux de mandarines sur le  le poêle qui ronfle....
Repassage du linge  de Noël.
Je pense tendrement à vous tous, mes familiaux aujourd'hui lointains
"Nos relations étaient marquées par cet échange habituel de bêtises familiales, de plaisanteries et d'imitations que nous étions seuls à comprendre, code secret des familles heureuses" *

                          Dans la cuisine, la radio, telle que je l'apprécie, par bribes......
Répliques, la voix de Finkielkraut.

  "où commence et s'arrête un visage"--------------------- "est-ce que je la reconnaît comme autre".
Lévinas que je ne lirai pas, mais que j'aime entendre.

Le générique * de Concordance des temps, que j'aimerais tant dire 
   par cœur-----------"depuis le 18 juin 40" -  "vers un pays éloigné" -  "les problèmes qui diffèrent ou les solutions"...
 

.... je pense à ce tout petit tableau, La maison de Piette à Montfoucault de Camille Pissaro qui m'avait tant touchée lors d'une visite au musée de Grenoble avec  ma toute jeune  fille - pour l'exposition
 L'impressionnisme, de France et d'Amérique  


Giono me dit à l'oreille:
 “Il y a une sorte de bonheur qui ne dépend ni d’autrui ni du paysage, c’est celui que j’ai toujours cherché à me procurer.”

 
Claude Monet

 Ah! Rester là! sans sortir! Ne point abîmer  la neige afin de la garder intacte.
A peine, tel un oiseau, faire la trace pour ceux qui viennent...  pour aller vers les autres, ramasser le courrier.
 Un instant   voyager autour de ma chambre, chez Elias où je découvre  Valérie Finnis , un autre visage original qui vient compléter la liste de mes amies.



Ensuite  viendrons les autres occupations, moins sereines peut-être -  en apparence...
Mais toujours  garder  l'esprit de  flânerie  


George Clausen
                               en  lisant  à la tombée du jour, tout en buvant le  thé dans ma trembleuse quelques lignes de

La meute, d'Alphonse de Chateaubriand




 
 * La musique du  générique est extraite de « MGV ou "Musique à grande vitesse" de Michael Nyman. Quant aux archives insérées dans ce même générique, il s'agit, dans l'ordre, de l’extrait d’un billet de Tommy Franklin diffusé le 3 août 1962 sur Inter-Actualités, puis d’un extrait du discours du général de Gaulle prononcé à Epinal le 29 septembre 1946, enfin d'une archive radiophonique de Marguerite Yourcenar.



 ** Vladimir Nabokov.... Autres rivages.




jeudi 31 décembre 2015

Meilleurs voeux


 "Ce qui m'étonne, dit Dieu, c'est l'espérance. Et je n'en reviens pas. Cette petite espérance qui n'a l'air de rien du tout. Cette petite fille espérance."   






Voici en  forme de vœux pour la nouvelle année 

ce beau texte de méditation de Charles Péguy, 
tiré de son ouvrage  
Le Porche du mystère de la deuxième vertu.



 
 

Ce qui m'étonne, dit Dieu, c'est l'espérance.
Et je n'en reviens pas.
Cette petite espérance qui n'a l'air de rien du tout.
Cette petite fille espérance.
Immortelle.
Car mes trois vertus, dit Dieu.
Les trois vertus mes créatures.
Mes filles mes enfants.
Sont elles-mêmes comme mes autres créatures.
De la race des hommes.
La Foi est une Épouse fidèle.
La Charité est une Mère.
Une mère ardente, pleine de cœur.
Ou une sœur aînée qui est comme une mère.
L'Espérance est une petite fille de rien du tout.
Qui est venue au monde le jour de Noël de l'année dernière.
Qui joue encore avec le bonhomme Janvier.
Avec ses petits sapins en bois d'Allemagne couverts de givre peint.
Et avec son bœuf et son âne en bois d'Allemagne.
Peints.
Et avec sa crèche pleine de paille que les bêtes ne mangent pas.
Puisqu'elles sont en bois.
C'est cette petite fille pourtant qui traversera les mondes.
Cette petite fille de rien du tout.
Elle seule, portant les autres, qui traversera les mondes révolus.
 (...)
Mais l'espérance ne va pas de soi.
L'espérance ne
va pas toute seule.
Pour espérer, mon enfant,
il faut être bien heureux,
il faut avoir obtenu,
reçu une grande grâce.
 (...)
La petite espérance s'avance entre ses deux
 grandes sœurs et on ne prend pas seulement garde à
elle.
Sur le chemin du salut, sur le chemin charnel, sur
le chemin raboteux du salut, sur la route inter-
minable, sur la route entre ses deux sœurs la
petite espérance
S'avance.
Entre ses deux grandes sœurs.
Celle qui est mariée.
Et celle qui est mère.
Et l'on n'a d'attention, le peuple chrétien n'a d'attention que pour les deux grandes sœurs.
La première et la dernière.
Qui vont au plus pressé.
Au temps présent.
À l'instant momentané qui passe.
Le peuple chrétien ne voit que les deux grandes sœurs, n'a de regard que pour les deux grandes sœurs.
Celle qui est à droite et celle qui est à gauche.
Et il ne voit quasiment pas celle qui est au milieu.
La petite, celle qui va encore à l'école.
Et qui marche.
Perdue entre les jupes de ses sœurs.
Et il croit volontiers que ce sont les deux grandes qui traînent la petite par la main.
Au milieu.
Entre les deux.
Pour lui faire faire ce chemin raboteux du salut.
Les aveugles qui ne voient pas au contraire.
Que c'est elle au milieu qui entraîne ses grandes sœurs.
Et que sans elle elles ne seraient rien.
Que deux femmes déjà âgées.
Deux femmes d'un certain âge.
Fripées par la vie.
C'est elle, cette petite, qui entraîne tout.
Car la Foi ne voit que ce qui est.
Et elle elle voit ce qui sera.
La Charité n'aime que ce qui est.
Et elle elle aime ce qui sera.
La Foi voit ce qui est.
Dans le Temps et dans l'Éternité.
L'Espérance voit ce qui sera.
Dans le temps et dans l'éternité.
Pour ainsi dire le futur de l'éternité même.
La Charité aime ce qui est.
Dans le Temps et dans l'Éternité.
Dieu et le prochain.
Comme la Foi voit.
Dieu et la création.
Mais l'Espérance aime ce qui sera.
Dans le temps et dans l'éternité.
Pour ainsi dire dans le futur de l'éternité.
L'Espérance voit ce qui n'est pas encore et qui sera.
Elle aime ce qui n'est pas encore et qui sera
Dans le futur du temps et de l'éternité.
Sur le chemin montant, sablonneux, malaisé.
Sur la route montante.
Traînée, pendue aux bras de ses deux grandes sœurs,
Qui la tiennent pas la main,
La petite espérance.
S'avance.
Et au milieu entre ses deux grandes sœurs elle a l'air de se laisser traîner.
Comme une enfant qui n'aurait pas la force de marcher.
Et qu'on traînerait sur cette route malgré elle.
Et en réalité c'est elle qui fait marcher les deux autres.
Et qui les traîne.
Et qui fait marcher tout le monde.
Et qui le traîne.
Car on ne travaille jamais que pour les enfants.
Et les deux grandes ne marchent que pour la petite.


vendredi 25 décembre 2015

Noël! Noël! Joyeux Noël!



  Noël

Le ciel est noir, la terre est blanche ;
- Cloches, carillonnez gaîment ! -
Jésus est né ; - la Vierge penche
Sur lui son visage charmant.

Pas de courtines festonnées
Pour préserver l'enfant du froid ;
Rien que les toiles d'araignées
Qui pendent des poutres du toit.

Il tremble sur la paille fraîche,
Ce cher petit enfant Jésus,
Et pour l'échauffer dans sa crèche
L'âne et le bœuf soufflent dessus.

La neige au chaume coud ses franges,
Mais sur le toit s'ouvre le ciel
Et, tout en blanc, le chœur des anges
Chante aux bergers : " Noël ! Noël ! "


Théophile Gautier (1811-1872)
Recueil : Émaux et Camées (1852).

mercredi 23 décembre 2015

En attendant Noël...


Danser


En regardant cette image je pense ici à Georges Bernanos, dans son très beau  roman, "La joie". 
Certes, nous ne sommes pas en été,  mais qu'importe!


"C’était la joie du jour, et par on ne sait quelle splendeur périssable, c’était aussi la joie d’un seul jour, le jour unique, si délicat, si fragile...."



 Le passage se termine ainsi:

dans son implacable sérénité, où paraît pour la première fois, à la cime ardente de la canicule, la brume insidieuse traînant encore au-dessus de l’horizon et qui descendra quelques semaines plus tard sur la terre épuisée, les prés défraîchis,
l’eau dormante, avec l’odeur des feuillages taris.

mardi 22 décembre 2015

En attendant Noël...







Commencer à cuisiner




Le Suisse, recette de "Ceux de Valence"


Certains le mangent à Pâques, mais dans ma famille la Tante Blanche nous le cuisine  aussi à Noël.




250 g de farine 
  1 zeste d'orange, ou/et un zeste de citron
1 tasse de lait ou de jus d'orange
 
125 g de beurre fondu
1 paquet de levure
1 pincée de sel
 
150 g   de sucre
  




 Mélanger les 250g de farine avec le sucre et la levure, puis ajouter le zeste de l’orange, ou/et le zeste de citron, puis le beurre  fondu.

 Faire une pâte souple qui ne soit pas collante.
 Laisser reposer 1/2 h au réfrigérateur.
 Mettre en forme de bonhomme sur une plaque.

  Dorer avec un jaune d’œufs.
Faire les yeux avec des raisins secs, des boutons avec  des fruits confits.
Faire  cuire dans un four préchauffé à 200 °  à peu près 20 minutes
Le Suisse doit avoir une  jolie couleur  doré. 
C'est le moment pour le sortir du four. 
Délicieux pour "Faire trempotte" à 16 heures.


Les conseils de la dame de onze heures

Il ne faut pas trop travailler la pâte; elle doit rester un peu grumeleuse;  c'est pourquoi je n'utilise jamais de robot pour faire Le suisse.
Ni trop sèche, ni trop liquide! Tout un art!



lundi 21 décembre 2015

En attendant Noël





 Méditer



Doux enfant de Bethléem,
accorde-nous de communier
de toute notre âme
au profond mystère de Noël.

Mets dans le cœur des hommes cette paix
qu'ils recherchent parfois si âprement,
et que Toi seul peux leur donner.

Aide-les à se connaître mieux,
et à vivre fraternellement
comme les fils d'un même Père.

Découvre-leur Ta beauté,
Ta sainteté et Ta pureté.
Éveille dans leurs cœurs
l'amour et la reconnaissance
pour ton infinie bonté.

Unis-les tous dans Ta charité
et donne-nous Ta céleste paix.

Prier n°257 décembre 2003 Jean XXIII